• Avec les vacances et tout et tout, ça faisait un bail qu'on n'était pas allé à la cinémathèque française.

    Vendredi dernier, on a remis le pied à l'étrier avec Les aventures d'Arsène Lupin ... un personne haut en couleurs, charmeur et tout. Et Robert Lamoureux n'est pas mal dans le rôle. Oui, d'habitude il surjoue, mais là, ça reste raisonnable, surtout par rapport à tous les autres acteurs, qui surjouent à mort !

    J'avoue que je m'attendais à un peu plus de classe et de charme pour cette réalisation (de 1956) de Jacques Becker (qui a réalisé : Touche pas au grisbi, casque d'or). Ca fait légèrement sourire, mais ça s'arrête là.

    Bon, allez, la prochaine fois, on va plutôt voir un Otto Preminger.


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  • Un de mes films préférés a été projeté à la cinémathèque française vendredi soir. C'est la première fois que je le voyais sur grand écran; C'était cool !!

    Mais qu'est-ce que ce film ? Une adaptation d'un roman policier de S.A. Steeman, réalisée avec brio par Clouzot (qui a aussi réalisé "Le Corbeau" par exemple).

    Le film n'est pas aussi noir que le roman. Malgré les meurtres en série commis par M. Durand, le film reste très léger avec un couple Pierre Freynay/Susy Delair qui décident tous deux de mener l'enquête. L'un en tant qu'inspecteur, "c'est bien normal". L'autre, en tant que chanteuse qui veut que son nom apparaisse dans les journeaux, pour être engagé par un impressio.

    C'est drôle et ça fonctionne à merveille ! Chaque personnage a une personnalité marquante, ou des habitudes attachantes. Et les dialogues sont percutants. Bref, c'est à voir et à revoir.


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  • File:The Challenge 1960.jpgTelle était la thématique de la séance cinémathèque de vendredi dernier.

    Ca a commencé doucement mais sympathiquement avec "un compte à régler" (the challenge) réalisé en 1961 par John Gilling et dans lequel Jim était un honnête veuf avant de rencontrer Billy (jouée par Jane Mansfield). Elle parvient à le convaincre de transporter pour un de ses amis le montant d'un coup qu'il vient de faire. Mais Jim trouve la police chez lui en rentrant et quand il sort de prison, les malfrats veulent savoir où il a mis le fric. Ils sont prêts à tout pour le découvrir.

    Le film se laisse regarder, mais il ne laisse pas vraiment un souvenir impérissable.

    Par contre, le deuxième film était une vraie tuerie.

    Les gangsters (The payroll), réalisé par Sidney Hayers en 1961 commence par un casse soigneusement réfléchi et exécuté. Mais c'est après que tout se passe. Les bad guys se prennent la tête, les femmes des victimes et des complices s'en mêlent. Le rythme, au début plutôt lent, s'accélère ensuite de plus de plus. Les acteurs ont une belle présence. Décidément, c'était réellement une belle surprise. A voir absolument si vous avez un jour l'occasion.


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  • Le Corbeau : affiche Henri-Georges ClouzotRien à voir avec Le corbeau de Roger Corman.

    Il s'agit ici d'une réalisation de Henri-Georges Clouzot, un gros balèze dans son genre puisqu'on lui doit également des petits bijoux comme l'assassin habite au 21, Quai des orfèvres ou encore les diaboliques.

    Le film date de 1943 et raconte comment un petit village français est assailli de lettres anonymes signées le Corbeau. Leur principale cible : le docteur Germain, incarné par Pierre Fresnay. Un avorteur disent certaines, il court après la femme d'un collègue dit un autre. Vrai ou non ? Allez savoir ... Et qui est donc le Corbeau ?! La peur et la suspicion s'installent dans le petit village.

    Des personnages forts, des dialogues aux p'tits oignons, une ambiance prenante, une mise en scène parfaite. Juste un petit bijou quoi, si vous ne l'avez pas encore vu, il faut corriger ça.

    Le film date de 1943, mais le dvd est paru en 2008 ... il faut que je le mette dans ma liste de courses celui-là. C'est un incontournable à avoir dans sa dvdthèque.


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  • Image DetailJe vous avais parlé du court métrage de Tim Burton intitulé Vincent et qui mettait en scène un petit garçon se prenant pour Vincent Pryce, parlant de sa femme défeunte Lonore, et tout et tout.

    Eh bien pour mieux comprendre l'influence de ce court métrage, la cinémathèque a projeté le film Le corbeau réalisé par Roger Corman en 1962.

    Au XVe siecle en Angleterre, le docteur Craven, qui vit retire depuis la mort de sa femme, recoit la visite de son confrere Bedlo, transforme en corbeau par le magicien Scarabus.

    C'est assez surprenant car le ton est plutôt humoristique et pourtant, le thème est plutôt horrifique. De plus, pour jouer Scarabus, c'est Boris Karloff (qui a incarné à de nombreuses reprises Frankenstein) qui s'y colle. Dans le rôle de Bedio, c'est Peter Lorre (alias M le maudit) et dans le rôle du docteur Craven, le grand Vincent Price. Il y a même Jack Nicholson que j'ai eu du mal à reconnaître tellement il était jeune, et puis jouer les jeunes premiers, c'est pas dans ses habitudes.

    Une fois qu'on arrive à entrer dans cet univers (j'avoue avoir eu un peu de mal au départ), on se prend au jeu et le duel de magie Price/Karloff est digne de celui de Merlin l'enchanteur, à part bien sûr que les effets spéciaux sont, comment dire, ben, disons carrément mauvais.

    Mais j'ai passé un très bon moment.


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  • Réalisé en 2005 par Tim Burton et Mike Johnson (tiens, il a été cascadeur dans backdraft, et c'était un vampire dans le film buffy, tueuse de vampires ... un pluridisciplinaire en somme).

    La technique d'animation est la même que sur "the night before Christmas", celle du stop motion. Il y a aussi le même côté comédie musicale. Le personnage principal ressemble (en adulte) au Vincent du 1e court métrage d'animation de Tim Burton. D'ailleurs, à un moment, il y a un petit clin d'oeil à ce sujet. Côté clin d'oeil, il y a aussi l'asticot de compagnie qui a la tête de Peter Lorre.

    L'ambiance est toute burtonnienne. La musique, forcément de Danny Elfman, comme dans tous les autres films de Burton (en tous cas, ceux que j'ai vu).

    Côté histoire, elle est basée sur la légende russe de la défunte mariée et du malheureux prince qu'elle ravit au monde des vivants. Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants.

    Encore une réussite pour notre Tim Burton. Il a encore réussi à me donner la banane. Et je ne suis pas la seule à avoir aimé, car le film a remporté l'oscar du meilleur film d'animation et a eu de nombreuses nomitions.

    Alors ne me dites pas que vous ne l'avez pas encore vu ?!! Bon, au cas où, sachez qu'il repasse à la cinémathèque le Mercredi 25 Avril 2012 à 14h30 .


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  • 2e volet de la première série de films, réalisé par Tim Burton en 1992.

    Un film de Batman ... mais où Batman n'est pas très présent, et c'est tant mieux, parce qu'il faut l'avouer, Mickael Keaton en Bettlejuice, c'est parfait, mais en Batman, il n'est guère crédible.

    Par contre, Michelle Pfeiffer en Catwoman est à tomber. Son costume lui va comme un gant et elle est féline à souhait. Je doute qu'Anne Hataway soit à la hauteur pour lui succéder dans le rôle, mais on verra bien.

    Danny DeVito, dans le rôle du Pengouin, est lui aussi impressionnant et même touchant.

    Bref, c'est un film où les méchants ont le rôle principal, et où les acteurs qui les incarnent crèvent l'écran (Oh, j'ai oublié de mentionner Christopher Walken !). Tout repose sur eux et non sur l'action et les effets spéciaux (contraîrement aux nouveaux Batman)

    L'univers quant à lui est très burtonnien, surtout avec les artistes de cirque qui me rappellent un peu des passages de l'étrange Noël de Monsieur Jack.

    C'était vraiment agréable de redécouvrir ce film.

    Pour ceux qui ça interesse, il repassera à la cinémathèque française le Samedi 14 Avril 2012 à 14h30.


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  • Image DetailBon, ok, je devrais avoir honte de ne l'avoir jamais vu avant, mais allons, mieux vaut tard que jamais, non ?

    Et puis, en allant le voir dans le cadre de la rétrospective Tim Burton à la Cinémathèque, j'ai pu aussi découvrir au cours de la même séance 2 courts métrages : Vincent, et surtout "Frankenweenie". Le premier est un film d'animation assez noir de 5 minutes sur un gamin qui se prend pour Vincent Price. Le second est un film de 29 mn avec des acteurs en chair et en os, sur un gamin qui perd son chien, et le ramène à la vie façon Frankeinstein. La réalisation et la transposition sont géniaux. Et j'ai hâte que ce court métrage de 1984 sorte en long métrage d'animation ... cela devrait arriver le 31 octobre 2012.

    Mais revenons-en au film principal : L'étrange Noël de Monsieur Jack (The nightmare before Christmas), sorti sur grand écran en 1994. Il a été filmé en stop motion, c'est à dire image par image, ce qui a quand même pris 3 ans.

    Sur des design dément et dans un style comédie musicale : Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s'ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C'est alors qu'il a l'idée de s'emparer de la fête de Noël...

    C'est un film à vous faire retrouver votre âme d'enfant. J'ai eu un sourire béat pendant tout le film et à la sortie du cinéma, je chantonnait encore la BO.


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  • Beetlejuice : affiche Michael Keaton, Tim BurtonDimanche, on a commencé le Cycle Tim Burton à la cinémathèque française par le 2e long métrage de Tim Burton, sorti en 1988 : Beetlejuice.

    Oui, d'accord, je l'avais déjà vu. Et oui, d'accord, les effets spéciaux ont un peu vieillis, mais on se régale quand même de voir Alex Baldwin et Geena Davis, encore tout jeunes, essayer de virer les nouveaux occupants de leur maison. Ben oui, forcément, après leur accident de voiture et leur transformation en fantômes, leur maison à laquelle ils tenaient tant a été revendue, à une famille new yorkaise pas forcément des plus sympathiques. Ils ne sont pas très doués pour s'en débarrasser, alors : Beetlejuice, Beetlejuice, Beetlejuice ! Et Michael Keeton apparaît !

    Cette comédie fonctionne à la perfection, et la musique de Harry Bellafonte nous rentre dans la tête (personnellement, elle y est encore).

    Les prochaines projections auront lieu :

    --Lundi 26 Mars 2012 - 21h00

    - Jeudi 12 Avril 2012 - 14h30


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  • Un frisson dans la nuit : afficheJ'ai hésité à le classer dans les oldies ... Après tout, le film date quand même de 1971 ... ça fait un bail non ?

    C'est le tout premier film de Clint Eastwood, en tant que réalisateur, et comme très souvent, il est à la fois derrière et devant la caméra, il est partout !

    Il joue le rôle de Dave Garland, disc-jockey à la station de radio KRML de Monterey. Un coureur de jupons qui tombe sur une nana un peu collante, jouée par Jessica Walter. De plus en plus collante, alors qu'il ne veut qu'une chose, se remettre avec son ex, Donna Mills (qui a essentiellement oeuvré pour la télévision, apparaissant dans la série à succès Côte Ouest.). Bref, c'est un très mauvais plan pour lui. Quand on pense que l'histoire est inspirée d'un fait divers réel, ça fait froid dans le dos.

    Le film ajoute efficacement de plus en plus de tension, jusqu'à atteindre son paroxysme sur le final. C'est plutôt bien filmé, les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Seul petit défaut : un peu dans l'esprit seventies dans certaines scènes ... et plus particulièrement dans la scène d'amour dans les bois (si si, véridique !).

    Oh, et ce film a été vu sur grand écran dans le cadre de la rétrospective Clint Easwood qui se tient actuellement à la cinémathèque française.


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  • Dernier film vu dans le cadre de la rétrospective Fritz Lang à la cinémathèque française.

    Réalisé en 1952, il s'agit plutôt d'un film policier qui raconte qu'près un rendez-vous galant au cabaret le Gardénia Bleu, Norah Larkin suit son séducteur qui tente d'abuser d'elle. La jeune femme, pour se défendre, le frappe avec un tisonnier. Le lendemain, elle apprend dans la presse que son amant est mort.

    Dans le rôle du séducteur : Raymond Burr (connu pour ses séries l'homme de fer ou encore Perry Mason). Dans le rôle de la jeune naïve : Anne Baxter (qu'on a vu précédemment dans la loi du silence de Hitchcock : cf. La loi du silence (I confess)). Et n'oublions pas la chanson : The blue gardenia, chanté par Nat King Cole et qui a son importance dans l'intrigue.

    Les personnages sont bons. L'ambiance est bien sentie. L'intrigue et l'histoire sont interessantes. Par contre, le film n'aura pas réussi à me surprendre une seule fois.


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  • Une réalisation de Fritz Lang qui date de 1954 et qui est un petit bijou.

    Il s'agit d'une adaptation du livre la bête humaine (d'Emile Zola) qui a également été adapté en France, avec Jean Gabin.

    Ici, point de Jean Gabin (normal), mais un Glenn Ford parfait dans son rôle de conducteur de train, tout juste revenu de la guerre, qui reprend son train train quotidien, jusqu'à ce qu'il tombe sous le charme de Vicky, mariée et fatale.

    C'est superbement filmé. Les comédiens jouent juste. Le rythme est bon. Les personnages sont crédibles.

    Bon, ben c'est juste parfait quoi !

     Désirs humains : photo Broderick Crawford, Fritz Lang, Glenn Ford, Gloria Grahame 


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  • Les Contrebandiers de Moonfleet

    1757 en Angleterre.

    Un gamin dans le genre de celui de la chasse aux trésors.

    Un aristocrate ... ou qui veut passer pour l'être (Stewart Granger, assez class).

    De la contrebande.

    Mais ce qu'il y a de plus important dans tout ça, ce n'est pas l'action ni de trouver un gros diamant .... c'est qui est réellement Jeremy Fox ? Et pourquoi le jeune orphelin John Mohune lui est envoyé ?

    Ce film realisé en 1955 par Fritz Lang n'est pas un film d'aventure, malgré ce que laisse entendre son résumé, ou même son affiche. Il est pas mal, mais je l'ai trouvé un peu lent, et comme je m'attendais à le l'aventure, j'ai été un peu déçu. Il y a plein de film de Fritz Lang que j'ai préféré.


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  • Cape et poignardEncore une réalisation de notre grand Fritz Lang, qui date de 1946 cette fois.

    Avec Lili Palmer et Gary Cooper.

    L'histoire se déroule durant la seconde guerre mondiale. Un scientifique américain (Gary Cooper) est recruté par l'OSS pour aller en Suisse recueillir des informations auprès d'une scientifique allemande qui a réussi à fuir le régime nazi. Mais ce n'est pas si facile. Tout ne se passe pas comme prévu.

    Même si l'on ne voit pas le temps passer, et même si l'actrice principale est poignante, le scenario n'est pas parfait. Pourquoi le scientifique est-il recruté, et pourquoi accepte-t-il aussi facilement par exemple.

    Le film fait passer un bon moment, mais ne sera pas dans mon top 5 des Fritz Lang.


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  • La Rue rougeDans la restrospective "Fritz Lang", donnez-moi La rue rouge, avec Edward G. Robinson et Joann Bennett, réalisé en 1945 d'après La chienne de Georges de la Fouchardière.

    Dans ce film, plutôt noir, un modeste et honnête caissier, peintre à ses heures perdues, Cross, vient au secours d'une jeune femme, Kitty, dont il devient fou amoureux. Celle-ci a un amant, Johnny. Avec la complicité de celui-ci, elle va manipuler Cross, qui, il faut l'avouer est vraiment très naïf. Il faut avouer aussi qu'avec la femme acariatre qu'il se trimballe, il a un peu besoin de respirer le pauvre bougre.

    En tous cas, le film est très réussi. L'histoire est bien ficelée, et les personnages fontionnent à la perfection. C'est à voir absolument ! Donc procurez-vous le dvd, ou allez à la seconde projection qui aura lieu à la cinémathèque française le Vendredi 9 Décembre 2011 à 19h30.


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  • Vu dans le cadre de la rétrospective Fritz Lang de la Cinémathèque française, ce film policier a été réalisé en 1956.

    Avec George Sanders, Rhonda Fleming, Dana Andrews, Vincent Price ... etc

    Après la mort d'Amos Kyne, grand magnat de la presse, son fils et héritier, Walter Kyne, lance un défi à quatre de ses reporters qui le méprisent cordialement, proposant un poste d'éditorialiste à celui qui trouvera le fameux " tueur au rouge à lèvres" qui sème la terreur dans la ville...

    Le personnage principal a du charisme et garde un ton léger pendant que ses collégues se tirent dans les pattes. L'univers de la presse est bien rendu, les personnages sont bons, et les relations qui les lient très bien senties. De plus, c'est bien filmé, bien réalisé, bien joué. Bref, même si cela tient plus de la comédie de moeurs que d'un polar, c'est vraiment un très très bon film à voir absolument.

    Pour ceux qui ont loupé la 1e projection, il y en aura une seconde le Samedi 19 Novembre 2011 à 19h00.

    Image Detail


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  • Metropolis Pour bien commencer sa rétrospective Fritz Lang, la cinémathèque française a organisé au MK2 bibliothèque la projection de la version intégrale de Métropolis.

    Réalisé en 1927, il semblerait que plein de passages du film aient été perdus. Dernièrement une copie intégrale a été trouvé en Amérique du Sud ( à Buenos Aires), ce qui a permis de compléter la version habituellement projetée (pour plus de détails : Une version quasi complète de "Métropolis" retrouvée en Argentine)

    Metropolis est adapté d'un roman de Thea Von Harbou, l'épouse de Fritz Lang. Elle a également participé à l'écriture du scénario. L'histoire est très futuriste : Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Dans ce contexte, un savant fou va créer un Androïde qui va semer la zizanie en ville.

    Les décors sont énormes, surtout pour l'époque. Et de même, pour l'époque, les effets spéciaux sont impressionnants. Et ils ont  quand même embauché 36 000 figurants. Les producteurs de la Ufa, à Berlin, ont d'investit 30 millions d'euros dans ce film.

    Le résultat : un film muet, mais avec une musique qui fait oublier l'absence de paroles. Un robot marquant. Des images qui s'impriment sur la rétine. Oh, et un méchant espion à la tête de requin (oui, ça m'a marqué !). Mais quand même, du scôté du scenario, il y a un peu tout et n'importe quoi. L'histoire elle-même est excellente, mais il y a plein de trucs à côté, qui ne rentrent pas forcément dans l'histoire et que j'ai trouvé en trop.

    Bref, je suis ravie de l'avoir vu, et je me suis régalée, mais avec des passages où je me suis dit "mais qu'est-ce que ça vient faire là ça", ou alors "euh, je crois que je n'ai pas bien compris là".


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  • L'Affaire Cicéron

    Réalisé en 1952 par Joseph L. Mankiewicz (cf. DragonWyck), avec notamment James Mason et Danielle Darrieux, ce film d'espionnage est un petit bijou vu hier soir à la cinémathèque française.

    D'ailleurs, l'Affaire Cicéron fut nominé en 1953 aux Oscar du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Scénario. Egalement en compétition dans cette dernière catégorie aux Golden Globes, il remporta le prix.

    En 1944, Diello sert un ambassadeur anglais à Ankara, en Turquie. Il en profite pour livrer des photographies de documents secrets alliés aux Nazis sous un nom de code : Cicéron.

    Le vrai Cicéron ne s'appelait pas Diello mais Elyesa Bazna. Il a relaté son histoire dans un livre I Was Cicero où il parle notamment de ses complices, sa propre nièce et une femme de chambre. Le personnage de la comtesse Staviska est quant à lui le fruit des scénaristes afin d'ajouter une dimension romanesque au film.

    Servi par des dialogues pertinents, des personnages charismatiques joués superbement, un très bon rythme, et une histoire très interessante, ce film est à voir absolument.


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  • Pour la présentation de la rétrospective, qui a commencé ce mercredi : http://www.cinematheque.fr/blake-edwards.html.

    Qu'as-tu fait à la guerre, Papa ? Qu'as-tu fait à la guerre papa ?

    Réalisé en 1966, Avec James Coburn et Dick Shawn.

    Eté 1943, le capitaine américain Cash reçoit l'ordre de ses supérieurs d'envahir le village de Valerno en Sicile. Les habitants acceptent de se rendre à condition de pouvoir célébrer le soir même la fête annuelle du vin...Mais le lendemain matin, les choses se corsent.

    Et c'est seulement au moment où les choses se corsent que le film devient interessant. Jusque-là, ce n'est ni vraiment drôle, ni vraiment interessant, mais ensuite, les gags s'enchaînent et ça fonctionne bien. Dommage donc que le film mette presque une heure à se lancer. Et dommage que ça manque un peu de subtilité.

     

    14.09.11 - Meurtre à Hollywood (Sunset)

    Réalisé en 1988, Avec Bruce Willis (à ses débuts) et James Garner (plus du tout à ses débuts).

    Hollywood, 1929. Tom Mix (Bruce Willis), éblouissant comedien au faite de sa gloire, se voit confier le rôle d'un celebre cow-boy, Wyatt Earp. Le légendaire marshal étant toujours vivant, le producteur de Tom, Alperin, lui demande de venir comme conseiller technique sur le plateau. Earp va retrouver Christina qu'il a connue autrefois, devenue l'épouse soumise et maltraitée d'Alperin. Cette dernière lui demande de veiller sur son fils Michael, jeune homme instable et alcoolique.

    L'histoire est du polar pur avec une intrigue complexe (et pas toujours évidente à suivre), mais le ton est la comédie. Le mélange est plutôt réussi, mais sans pour autant être détonnant. Les acteurs masculins sont tous très bien castés, par contre, du côté du casting feminin, ça manque un peu de charme. Bref, c'est agréable, et c'est à voir, mais il ne sera pas dans ma top list des Blake Edwards.

     

    Retour de la panthere rose (le)

    04.11.2011 - Le retour de la panthère rose

    Réalisé en 1975, Avec Peter Sellers

    Le diamant « La Panthère Rose » est de nouveau dérobé à l'émirat de Lugash. L'Inspecteur Clouseau est une fois de plus chargé de le retrouver.

    Peter Sellers excelle dans le rôle de l'inspecteur Clouseau et nous fait mourrir de rire. Dommage qu'il n'y ait pas vraiment de scenario et que le film ne soit qu'un prétexte pour retrouver l'inspecteur. Un peu décevant après les 2 premiers films vus dans le cadre de cette rétrospective.

    La prochaine séance aura lieu le dimanche 25 Septembre 2011 à 19h15.

    http://www.cinemovies.fr/images/data/affiches/1965/la-grande-course-autour-du-monde-2927-1787678504.jpg29. 08. 2011 - La grande course autour du monde

    Réalisé en 1965

    Avec Tony Curtis, Nathalie Wood, Peter Falk, Jack Lemmon ... etc.

    En 1908, à New York, deux casse-cou professionnels et rivaux s'engagent dans la première course automobile New York - Paris, via l'Alaska, la Sibérie et toute l'Europe.

    Il s'agit presque d'une adaptation des fous du volant, avec Tony Curtis en grand gentleman, un satanas avec Columbo comme Diabolo, il y a même des pigeons voyageurs !! Mais il y a également une touche de bip bip et le Coyote. Une comédie burlesque qui est un véritable hommage à Laurel et Hardy. Avec une mention spéciale pour la bataille de tartes à la crème, et pour le générique. Un grand moment de rire.

    La prochaine séance aura lieu le Samedi 1er Octobre 2011 à 21h30.

    http://panicgirl.files.wordpress.com/2008/07/lgpp30403audrey-hepburn-stars-in-breakfast-at-tiffanys-breakfast-at-tiffanys-poster.jpg27.08.2011 - Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany's)

    Réalisé en 1961

    Avec Audrey Hepburn, George Peppard, Mickey Rooney ... etc.

    Holly est fantasque et excentrique, ce qui séduit son voisin de palier, Paul Varjak, un écrivain reconvertit en gigolo. 

    Nommé pour l'Oscar de la Meilleure Actrice, du Meilleur Décor et de la Meilleure Adaptation, Diamants sur canapé obtint les Oscars de la Meilleure Musique pour Henri Mancini et de la Meilleure Chanson pour Moon river.

    C'est drôle et touchant. Les personnages sont attachants. Une mention spéciale pour le chat. C'est réellement une très jolie comédie romantique, très bien faite.

    La prochaine séance aura lieu le Samedi 24 Septembre 2011 à 21h00.


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  • http://www.moviegoods.com/Assets/product_images/1020/417896.1020.A.jpg

    Et de 6 !!!

    Sûrement la dernière perle noire que nous irons voir lors de la rétrospective ...

    Réalisé par George Sherman (qui a surtout réalisé des westerns) en 1948.

    Avec John Payne, Shelley Winters et Joan Caufield.

    On y découvre une bande d'escrocs qui ont décidé de monter une arnaque dans une petite ville. La veuve d'un soldat, et fille du maire est prise pour cible. Mais la blonde fatale a décidé de s'en mêler, le chef de l'équipe est d'une jalousie maladive, et le principal acteur de l'arnaque a le coeur tendre ... alors on peut se demander comment tout cela va se finir.

    Le scenario est plutôt bien fait, le rythme est bon, mais les personnages sont un peu mous du genoux et les acteurs manquent de charisme.

    Bref, pas mal, mais sans plus.


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